lundi 9 novembre 2009

6ème Café-Repaire mardi 24 novembre 2009

Il faut, je dois, je choisis... suis-je libre ?

Animé par Ginou Zandonella



Plus de quarante personnes se sont retrouvées une fois de plus dans l'auberge de montagne du Remspach-Linthal où Cléo et Solange nous ont accueillis très chaleureusement.
Toujours des nouvelles personnes qui se joignent à un noyau de fidèles qui reviennent régulièrement.

COMPTE-RENDU SYNTHETIQUE :
« IL FAUT... JE DOIS... JE CHOISIS !!!!!
Pourquoi ce thème ? Dans nos discussions, pour résoudre un problème, nous utilisons les termes : « Il faut… on doit... ». Combien de fois par jour utilisons nous ces termes, et à quelles occasions ? Quand j’utilise ces termes à quoi est ce que je me réfère ? Si c’est moi qui choisis de faire tel ou tel acte, de victime je deviens acteur, et plus convaincant.

On peut distinguer 2 niveaux :
• celui de la règle admise et légiférée par la société : ex. les syndicats se battent pour protéger les droits des travailleurs
• celui du choix personnel que je fais, là où je peux exercer ma liberté et accepter les conséquences de mes choix : ex. si je décide de ne pas appliquer une loi, je peux être jugé
Dans les 2 cas tout choix implique un renoncement à des possibilités et l’acceptation de limites

A° Les obstacles à ma liberté de choix :
Les peurs :
- peur de perdre son emploi si l’on n’obéit pas aux ordres
- peur de perdre sa liberté
- peur de prendre des décisions en laissant cela à mon chef
- autant de peurs ont été mises en évidence, qui sont des obstacles à mes choix libres.

B° Comment palier aux peurs ?
1° Par le travail personnel sur soi :
• déceler et prendre conscience des peurs que j’ai (aspect sécuritaire)
• prendre conscience de la façon dont je m’exprime : si je dis « il faut que tu fasses », cela n’a pas le même impact que si je dis : « cela aura du sens pour toi si tu faisais… »
2° Au niveau collectif :
• en créant des solidarités
• en sortant du système du libéralisme qui oppose liberté et solidarité (problématique de l’assurance santé aux USA)
• en responsabilisant les acteurs dans l’entreprise (danger des manipulations cependant)
• en devenant consommateur, conscient de son pouvoir, d’acheter ou non (essayer d’aller à l’essentiel avec 1/3 de ce que l’on a)
Question posée : que fait-on de l’argent non utilisé ?
3°Choisir implique :
• d’imaginer des solutions nouvelles et sortir des structures de pensées en ISME (libéralisme,communisme,christianisme…)
* approfondir sans arrêt ses connaissances : (vaccins,…)
• d'éduquer l’enfant très jeune (apprendre et comprendre des attitudes très jeune : ex. tri de déchets)
- Veiller à ne pas modeler un enfant : « il doit être ainsi » mais en étant authentique et en affirmant ses choix propres, donner l’exemple et non tenir un discours
- Créer des groupes de parents qui sortent les adultes de leur solitude et doutes (les parents et enseignants sont démunis actuellement car leur autorité n’est plus reconnue d’office)
- Permettre un accès à la culture, les choix en ce domaine demandent une énergie, une connaissance, une ouverture.

L’action collective (se regrouper, imaginer, éduquer…) implique une action personnelle sur soi (comprendre nos schémas psychologiques) pour pouvoir sortir des devoirs , et choisir en devenant véritablement des acteurs qui œuvrent ensemble,toutes générations confondues.

compte-rendu fait par Françoise Kienlen (et rédigé par Guy)

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